Combative, engagée, symbole, Aretha Franklin a enchanté les américains pendant plus de cinquante ans. À Soixante-seize la Queen de la Soul a donc rendu l’âme après une carrière musicale d’une exceptionnelle longévité. Aretha Franklin laisse aussi derrière elle un engament fort, celle de la lutte des droits civiques.
Son patrimoine est incroyable, sa voix est magnifique, son visage connu de tous les américains, des passionnés de la Saoul. Impossible de passer à travers d’Aretha Frankin, un symbôle au combien fort de l’Amérique des années 60.
Très tôt elle scintille dans la musique avec son tube Respect qui recevra l’hommage ultime de la revue Rolling Stones. Engagée aux côtés de MLK pour la lutte des droits civiques du temps des Présidences Kennedy et Johnson, Aretha Franklin n’a cessé de promouvoir ce droit et de se battre pour une Amérique plus juste. D’ailleurs son titre Respect illustre à merveille son engagement.
Aretha helped define the American experience. In her voice, we could feel our history, all of it and in every shade—our power and our pain, our darkness and our light, our quest for redemption and our hard-won respect. May the Queen of Soul rest in eternal peace. pic.twitter.com/bfASqKlLc5
— Barack Obama (@BarackObama) August 16, 2018
Aretha Franklin salué dans le monde entier
La pluie d’hommage n’a pas tardé à arriver suite à la mort de l’artiste. Aretha Franklin n’était pas une femme comme les autres elle a suscité une certaine admiration depuis toutes ses années de carrière. Si l’actuel locataire de la Maison Blanche, Donald Trump salut une artiste à la voix merveilleuse, Barack Obama et Bill Clinton ont rendu eux aussi un vibrant hommage à la Queen de la Soul.
Respect c’est ce que l’on retiendra d’Aretha Franklin qui a su convaincre les blancs américains que les noirs ont aussi une place forte dans la société américaine. Faire l’unanimité dans les années 60 aux États-Unis et quelque chose de très rare pour un artiste noir mais visiblement Aretha Franklin est un personnage à part de l’histoire de la Musique américaine. La Queen de la Soul qui en 2009 sur les marches du capitole avait chanté pour la cérémonie d’investiture du premier Président des États-Unis afro-américain, un certain Barack Obama qui était un fan de l’artiste.
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